Karabakh : heurts entre manifestants et policiers devant le siège du gouvernement arménien à Erevan

L’opération militaire azerbaïdjanaise au Karabakh a fait à ce stade 25 morts côté séparatiste arménien, a fait savoir Le Figaro.

De son côté, l’Azerbaïdjan a annoncé la mort d’un civil, tué “par des éclats d’obus à la suite d’une attaque des forces armées arméniennes”.

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense assure préserver la vie des civils et faire usage d’armes de “haute précision”.

La présidence azerbaïdjanaise a appelé en début de soirée les forces séparatistes arméniennes du Karabakh à rendre les armes, condition sine qua non pour le début de négociations. “Les forces armées arméniennes illégales doivent hisser le drapeau blanc, rendre toutes les armes et le régime illégal doit se dissoudre. Autrement les opérations antiterroristes continueront jusqu’au bout”, a indiqué l’administration présidentielle azerbaïdjanaise.

Elle a proposé, en cas de capitulation, des pourparlers “avec les représentants de la population arménienne du Karabakh à Yevlakh”, une ville azerbaïdjanaise à 295 km à l’ouest de Bakou.

Des manifestants réunis devant le siège du gouvernement arménien ont appelé mardi à la démission du premier ministre Nikol Pachinian.

Dans le centre-ville d’Erevan, certains manifestants scandaient: “Nikol, traître!”, “Nikol, démission!” et “Artsakh!”, a constaté une journaliste de l’AFP.

Face à plusieurs centaines de protestataires, la police avait bouclé les entrées du bâtiment gouvernemental. Certains manifestants ont tenté, sans succès, de franchir le cordon de police, selon la journaliste de l’AFP. Des heurts ont eu lieu entre manifestants et policiers dans la soirée devant le siège du gouvernement.

Des dizaines de manifestants arméniens étaient également rassemblés mardi devant l’ambassade de Russie à Erevan, dénonçant son inaction pour empêcher l’offensive armée azerbaïdjanaise au Karabakh.

 

Source: Le Figaro

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