En Géorgie, “l’antipathie à l’égard de tout citoyen russe n’est pas une surprise”

En Géorgie, où de nombreux Russes se sont exilés depuis le début de la guerre en Ukraine, la cohabitation est électrique et les mobilisations pour s’opposer à tout symbole de la présence russe se multiplient, a fait savoir Libération.

Dans les rues de Tbilissi, le soutien à l’Ukraine s’affiche partout. Drapeau ukrainien suspendu au balcon, sticker “Putin Kuylo” (“Poutine enfoiré”) sur les voitures, et graffitis anti-Russie sur les murs de la ville. Au début de la guerre, les inscriptions visaient Vladimir Poutine. Désormais, de plus en plus s’adressent à l’ensemble des Russes. “Aucun Russe n’est bienvenu, ni bon ni mauvais”, peut-on lire.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, environ 100 000 Russes ont fui la mobilisation et les sanctions en s’installant en Géorgie, qui leur permet de rester un an sans visa.

“La Géorgie ne devrait pas être si ouverte à l’accueil de Russes, c’est une menace pour la souveraineté géorgienne. Les Géorgiens continueront à se lever contre la présence russe aussi longtemps qu’il le faudra”, explique Mariam Kalandadze, membre du mouvement Défenseurs de la démocratie géorgienne.

 

Source: Libération

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