Une délégation varoise de SOS Chrétiens d’Orient s’inquiète de la situation des Arméniens au Karabakh

“L’actualité internationale étant accaparée par la guerre en Ukraine et ses conséquences sur le coût de la vie en Europe, le voyage en avril dernier d’un groupe interparlementaire d’amitié France-Arménie était quelque peu passé inaperçu”, indique le journal Var-matin.

Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains, s’était montré très critique vis-à-vis de l’Azerbaïdjan. Nous sommes venus ici demander la levée immédiate du blocus azéri du couloir de Latchine, pour libérer les 120.000 Arméniens piégés dans des conditions indignes dans l’enclave du Haut-Karabakh et rétablir l’accès vers l’Arménie”, avait déclaré le sénateur vendéen.

“Aujourd’hui, on ne peut plus se rendre en Artsakh depuis l’Arménie. Le corridor de Latchine est tenu par l’armée azerbaïdjanaise. Résultat: les 120.000 habitants de l’Artsakh ne peuvent plus en sortir et ne sont ravitaillés que par la Croix-Rouge internationale”, affirme Rodolphe Istre, délégué régional de l’association SOS Chrétiens d’Orient pour le sud-est de la France.

SOS Chrétiens d’Orient multiplie les actions humanitaires au bénéfice des Arméniens. “Avec un budget annuel d’un million et demi d’euros, l’Arménie est, avec la Syrie, le pays où on investit le plus depuis trois ans”, confie Rodolphe Istre.

À Vardenis, Goris, ou encore Kapan, des zones frontalières, SOS Chrétiens d’Orient fait ce qu’elle peut pour tenter de maintenir la population locale. À la tête d’une délégation de quatre personnes, Rodolphe Istre a ainsi inauguré un scanner médical à Goris. “Le seul scanner du sud de l’Arménie. Une action menée en partenariat avec l’association Action Santé Arménie France.”

A Vardenis, c’est le système de chauffage d’un lycée qui a été inauguré. A Kapan, plus précisément dans le village de Yeghvard, l’association SOS Chrétiens d’Orient est venue étudier, pour un éventuel financement futur, un projet d’approvisionnement en eau.

 

Source: Var-matin

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