Selon David Gaüzere, chercheur associé au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), la méditation occidentale tente de remplacer la Russie dans le dossier du Karabakh, rapporte La Croix.
“Du fait de l’affaiblissement de ses troupes, la Russie n’arrive pas à garantir la libre circulation des Arméniens entre l’Arménie et le Haut-Karabakh. De plus, à part chez les ultranationalistes russes qui sont pro-arméniens, le positionnement de Moscou est flou sur la question de l’Arménie. L’Azerbaïdjan le sait et en profite”, note David Gaüzere.
“Les États-Unis et la France se rendent compte que la fin de la présence russe dans la région, en cas de défaite russe en Ukraine, serait néfaste pour l’Arménie. Pour éviter ce risque, l’Occident a décidé de se substituer à la Russie”, continue David Gaüzere. D’où l’organisation des discussions à Bruxelles, sous l’égide de l’UE, après des pourparlers à Washington début mai.
Source: La Croix
