“La France ne devrait-elle pas s’inquiéter du fait que l’un des assaillants les plus violents de l’ambassade d’Azerbaïdjan à Paris le 18 septembre 2022 soit un militant arménien radicalisé qui exprime des vues extravagantes sur l’histoire du monde?”, pose la question le journal Musulmans en France, mardi 28 février.
Il s’agit de Loris Toufanian, activiste engagé dans le parti arménien Dachnaktsoutioun, qui exprimait, lors de sa vidéoconférence du 2 février, ses griefs envers l’État d’Israël en raison de ses fournitures de matériel militaire à l’Azerbaïdjan.
“Pourquoi le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) a-t-il soutenu verbalement la position arménienne lors des événements de septembre dans lesquels Monsieur Toufanian s’est illustré?”, pose la question l’auteur de l’article. “Considérant l’antisémitisme exacerbé qui règne au sein des activistes de la communauté arménienne, on peine à saisir les logiques mises en œuvre dans certaines instances politiques juives de France. Ceci, au moment même où, en Arménie, des menaces ouvertes se font jour à l’encontre de la communauté israélite”.
L’auteur de l’article note que l’antisémitisme possède de profondes racines en Arménie et rappelle que l’un des héros du nationalisme arménien, Garéguine Njdeh, était “le promoteur de l’exaltation raciale arménienne dans les années 30-40, et s’engagea en 1942 dans la légion arménienne de la Wehrmacht”.
Il fait remarquer que Garéguine Njdeh collaborait avec les nazis, “notamment aux côtés du théoricien Alfred Rosenberg, qui voyait une similitude entre les “races” aryenne et arménienne”.
Source: Musulmans en France
