Les Russes sont arrivés en Arménie en plusieurs vagues distinctes après le lancement de “l’opération spéciale” en Ukraine le 24 février, puis en septembre après l’annonce de la mobilisation générale partielle, fait savoir The Conversation.
Ce mois-là, 60 000 Russes seraient arrivés à Erevan, depuis la Géorgie voisine ou bien par avion. Certains sont restés à Tbilissi mais, pour beaucoup, la capitale géorgienne s’est avérée moins attrayante qu’Erevan.
À Tbilissi, le russe n’est plus parlé par la jeune génération et les Russes n’y ont pas bonne réputation. La situation est différente à Erevan : la Russie a négocié l’accord de cessez-le-feu qui a mis un terme à la seconde guerre du Haut-Karabakh. Certains jugent que les Russes n’ont rien fait pour sauver l’Arménie dans cette guerre ; d’autres, au contraire, que leur présence est déterminante pour l’avenir du pays.
Les Russes sont très bien accueillis en Arménie. Les habitants expriment leur reconnaissance vis-à-vis de la Russie pour son aide dans le règlement du conflit de l’Artsakh.
Les Russes à Erevan sont partout : dans le centre comme dans la périphérie de la ville. Les premiers arrivants ont été les employés des entreprises numériques qui grâce au télétravail poursuivent leurs affaires basées en Russie, depuis l’Arménie.
L’organisation Kovtcheg (L’Arche) fondée en mars 2022 procure aux nouveaux arrivants à Erevan toutes les informations légales nécessaires (notamment pour l’obtention du permis de séjour au terme des six mois autorisés sans formalités).
Source: The Conversation (média indépendant en ligne)