Azerbaïdjan-Arménie: mensonges et forfaitures

Le journal Musulmans en France a publié l’article jeudi 27 mai sur l’impact de la diaspora arménienne sur l’opinion publique concernant le conflit du Haut-Karabakh.

Contrairement à la quasi-totalité des nations respectant le droit international, la France, pourtant co-présidente du groupe d’arbitrage du conflit, est l’un des seuls pays à soutenir la sécession du Haut-Karabakh et à se faire le porte-parole de la vision arménienne de la situation, indique l’article.

Le journal fait remarquer qu’aucun historien spécialiste du Caucase, aucun intervenant azerbaïdjanais n’est invité sur les plateaux où seuls les représentants arméniens sont admis.

Le journal note qu’au nom des calculs politiques, certains journalistes travestissent la réalité. 

Liseron Boudoul, envoyée spéciale de TF1 au Haut Karabakh a voulu témoigner exactement de ce qu’elle avait vu sur le terrain. Son reportage a été retiré de l’antenne sous la pression des groupes arméniens. Elle-même a été menacée de mort sur les réseaux sociaux.

Le journal condamne le fait que certains médias décrivent le conflit du Haut-Karabakh comme un conflit religieux. L’Azerbaïdjan, contrairement à l’Arménie mono-ethnique et religieuse, est un pays laïque et multiculturel où toutes les religions sont libres, et même soutenues par l’Etat.

L’article souligne que le Haut-Karabakh n’était pas traditionnellement peuplé d’Arméniens. Les Arméniens sont venus sur le tard dans la région. Cette province n’est pas arménienne. En vertu de toutes les décisions de l’ONU, elle fait partie intégrante du territoire azerbaïdjanais. Les Azerbaïdjanais n’ont pas renvoyé les Arméniens de chez eux. Ce sont 300 000 Azéris habitant en Arménie qui ont été expulsés de leur pays natal avant que l’Arménie ne demande l’indépendance du Karabakh. Les forces azéries n’ont pas déclenché le conflit. Au début de la guerre, les forces arméniennes ont tiré, depuis l’Arménie, des roquettes sur des villages civiles situés à plus de 40 km de la ligne de front. 

“Les agresseurs ne sont pas forcément ceux que l’on nous désigne”, dit le journal.

 

Source: Le journal Musulmans en France

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