La députée Frédérique Dumas a accordé l’interview à AZERTAC (agence de presse nationale azerbaïdjanaise) publiée mercredi 24 février. Dans son interview elle aborde la question de la guerre du Haut-Karabakh.
La députée a noté que l’adoption par le Sénat français d’un projet de loi unilatéral sur le Haut-Karabakh contredisait les obligations internationales de Paris car la France était un pays qui avait signé 4 résolutions de l’ONU sur le Haut-Karabakh après la première guerre des années 1990, lorsque l’Arménie occupait non seulement le Haut-Karabakh, mais aussi 7 régions adjacentes.
Notant la présence de liens étroits entre la France et l’Azerbaïdjan, Frédérique Dumas a déclaré que la coopération couvrait la science, le commerce et d’autres domaines, les entreprises françaises opérant avec succès en Azerbaïdjan.
Elle a souligné la nécessité de fournir au public français plus d’informations sur l’Azerbaïdjan, qui est un État laïc ouvert à toutes les cultures et confessions. Elle a noté que la France, connue dans le monde comme un défenseur de la liberté d’expression, des droits de l’homme, des valeurs, n’avait pas pu maintenir la neutralité dans la guerre au Karabakh, et même être juste vis-à-vis de l’Azerbaïdjan.
Soulignant que l’Azerbaïdjan, pour démontrer la protection du patrimoine culturel et religieux, avait autorisé les missions de l’UNESCO à mener des recherches sur les territoires libérés de l’occupation, la députée a déclaré qu’une enquête neutre et objective serait importante pour les deux parties au conflit.
En conclusion, Dumas a exprimé son intention de visiter les régions d’Agdam et de Terter.
Source: AZERTAC (agence de presse nationale azerbaïdjanaise)
